L’Espagne a trouvé son extrême-droite

Avec les résultats des élections régionales andalouses, l’Espagne est à nouveau atteinte par la crise politique qui secoue toute l’Europe, sous le double effet de la chute du PSOE et du score inattendu par les sondages de Vox, la formation d’extrême-droite qui accède à un parlement régional. Depuis la mort de Franco en 1975, c’est une première. La gauche ayant perdu la majorité, une formule va devoir être trouvée pour diriger la région la plus peuplée d’Espagne, mais pas la plus riche, restée depuis 1992 aux mains du PSOE seul ou en coalition.

SURPLACE EUROPÉEN, par François Leclerc

Billet invité.

Le suspens n’est pas au rendez-vous. À l’habitude, il coexiste chez Emmanuel Macron de grands discours et une réalité dont il sort nettement moins à son avantage. C’est valable sur tous les sujets, à commencer par l’Europe et, en parfaitement détestable, à propos du sort réservé aux réfugiés et de ce qui leur est préparé. L’Europe ne va pas être celle qu’il a dessinée en septembre dernier à la Sorbonne, que va-t-il pouvoir en rester ?

BROUILLARD PERSISTANT SUR L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Ministre de l’économie libéral d’un gouvernement socialiste appuyé par le parti communiste et l’extrême-gauche, Mario Centeno bénéficie d’un certain consensus dans son pays, le Portugal. Coup double, il a hier été élu dans un fauteuil président de l’Eurogroupe par ses pairs. Certains y voient déjà l’annonce d’un aggiornamento européen, d’autres qu’il sera prisonnier de sa fonction.

LA DETTE : SOUFFLER N’EST PAS JOUER ! par François Leclerc

Billet invité.

La Grèce de retour sur le marché avec une émission obligataire, « il y a enfin une lumière au bout de l’austérité » s’est réjoui le commissaire européen Pierre Moscovici, ajoutant « il fallait créer les conditions de la confiance, ce qui a été fait. Est-ce que ça a été trop dur ? Sans doute. Est-ce que c’était nécessaire par ailleurs ? Aussi ». Il y a des jours où la pudeur devrait plutôt s’imposer.